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Propos insignifiants (II)
25 octobre 2011

Quelques jours en septembre 2011

J’ai relu les pages d’un petit carnet écrites à Malte dans le début des années 80. J’ai encore en tête des images qui correspondent à ces très courts textes. J’écris qu’un événement, que je trouve maintenant d’une banalité certaine, pourrait faire l’objet d’un roman. L’écriture d’un roman est bien une idée qui me poursuit depuis longtemps.

J’ai mis quelques mois à m’apercevoir que mon smartphone est capable de réaliser de très beaux films. Il m’avait fallu aussi du temps pour l’adopter comme appareil photo. Je suis un garçon simple pour qui un téléphone sert avant tout à téléphoner. C’est un très bel objet que j’ai encore un peu de mal à appréhender. L’enregistrement sur un fichier est aussi très agréable par rapport aux cassettes qu’il faut visionner sur l’ordinateur pour les transformer en fichiers. Le Journal du Dimanche de ce 4 septembre 2011, après avoir dévoilé en juin la maladie cérébrale de Liliane Bettencourt, confirme le peu de cas qu’il accorde à la vie privée en titrant sur « La vraie maladie de Jacques Chirac ».

Un pas de plus vers le demi-siècle : j’ai un demi-siècle moins un an depuis hier. Je me suis laissé dire que 50 ans constitue un bel âge par rapport à 60. Je suis disposé à tout croire ! Le très grand nombre de souhaits transmis par l’intermédiaire de Facebook, sans oublier ceux du forum de JI, m’a donné le sourire. S’il n’y avait qu’une seule raison d’aimer ce réseau social, ce serait celle-là.

Dans une chronique du Figaro littéraire (8 septembre 2011) consacrée au « Clèves » de Marie Darrieussecq, Yann Moix traite André Gide de beauf. Un compte à régler ? En revanche, Moix est plus dans le vrai lorsqu’il écrit à propos du titre choisi par l’écrivain : « un clin d’œil avisé qui a chaussé ses gros sabots ».

Je me suis aperçu que, depuis un temps indéterminé, notre ordinateur portable n’est plus connecté à la box par le fil ethernet mais par la wifi.

Pour la première fois, à ma connaissance, un homme avoue avoir transporté des mallettes remplies de billets de banque, entre l’Afrique et l’Europe. Le quotidien Libération (14 septembre 2011) en profite pour titrer sur « Les agents troubles de Sarkozy ». Le Président, qui a bien œuvré pour la désacralisation de sa charge, en aura au moins conservé une des habitudes, pas forcément la plus glorieuse. Les détenteurs du pouvoir semblent avoir une certaine fascination pour les mauvais garçons. Un peu comme ces petites jeunes filles, discrètes et mignonnes, fières de s’afficher au bras du bad boy de la classe.

Britney Spears est en couverture du Figaro littéraire (15 septembre 2011) qui titre sur « La saison des romans pop ». Explication : « Les stars inspirent les écrivains de la rentrée ». Je suis ravi, je n’ai plus besoin de trouver des prétextes pour égayer mon blog de jolies photos affriolantes. Une rentrée littéraire sans roman de Michel Houellebecq provoque la sensation d’un manque. Le magazine Technikart y remédie en consacrant quatre pages aux « vacances de Monsieur Houellebecq » et nous informe de la sortie du livre « En Patagonie avec Michel Houellebecq ». C’est un livre sérieux puisqu’il est publié par CNRS Editions. Dans une interview, le traducteur brésilien de Houellebecq explique que l’écrivain « se reconnaît » dans les pingouins : « Ils ont l’air maladroit mais se débrouillent très bien. Ils sont un peu repliés sur eux-mêmes, mais ils sont touchants. Michel Houellebecq semble parfois très fragile et les gens ont envie de le caresser. Mais il est capable de survivre dans le froid glacial de la nature. Un écrivain, comme un pingouin, marche à petits pas à la recherche des sensations de la vie ».

Je suis un mauvais citoyen : je n’ai regardé à la télévision ni le premier débat des 6 candidats aux primaires du parti socialiste, ni l’interview de DSK au journal de 20 heures avant-hier soir. Les millions de téléspectateurs qui ont suivi le show de l’ancien président du FMI espéraient-ils une sorte de retournement comme seules la littérature et les séries télévisées en ont le secret ? L’UMP est devenue complètement barge (c’est le seul qualificatif qui m’a semblé adapté) : le parti présidentiel propose, dans un projet de programme pour les prochaines élections présidentielles, un serment d’allégeance aux armes.

Polo rouge hier pour célébrer la grève, à défaut de la soutenir. D’après une de mes proches, jeune cinquantenaire, ce demi-siècle est d’autant plus difficile à supporter qu’il s’accompagne de nombreux courriers appelant au dépistage de maladies sans doute plus graves les unes que les autres.

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